Logelheim, commune dans la seigneurie de Hohlandsberg
LOGELHEIM, paisible localité dans la plaine d'Alsace, est une des communes affiliées au Regroupement International Villes de Lazare de Schwendi.
Parmi les seize localités, dix sont alsaciennes, LOGELHEIM est la seule à ne pas être située dans le vignoble ou le site montagneux.
La Seigneurie de HOHENLANDSBERG, dont le siège initial était le château du même nom, situé au-dessus de Wintzenheim, était constituée de neuf localités. Elle était une des plus anciennes possessions des Habsbourg en Alsace, l'urbaire daté de 1303 mentionne le château de "Landsburg" avec les villages d'Ammerschwihr, Ingersheim, Katzenthal, Kientzheim, Logelheim, Niedermorschwihr, Sigolsheim, Turckheim et Wintzenheim.
Au cours du XIVème siècle la Seigneurie passa aux Ribeaupierre et, par le mariage de Herzlaude de Ribeaupierre en 1399, au Comte Jean I de Lupfen. La comtesse étant décédée après une courte vie conjugale, la famille revendiqua ses anciennes possessions. Le conflit dura jusqu'en 1415. Lors du Concile de Constance, l'Empereur Sigismond rendit à Jean de Lupfen le titre et les biens de la seigneurie. Ces droits furent confirmés par Charles Quint en 1521 et Ferdinand I en 1529. Ce fut à l'époque de l'administration de Jean II de Lupfen que le village de Logelheim fut pillé et saccagé par les Armagnacs lors de leur passage en Alsace en 1444.
En 1512 la localité fut détachée de la seigneurie de Hohenlandsberg. L'empereur Maximilien I vendit pour 12000 écus les communes de Sainte-Croix-en-Plaine et de Logelheim comme pleine propriété avec haute et basse juridiction à son architrésorier Jacques VILLINGER de SCHOENENBERG. Ce nouveau seigneur de Logelheim était également propriétaire à Colmar de l'actuelle "Maison du Troisième Âge", rue Berthe Molly. En 1536 Ursule ADLER, veuve de Jacques VILLINGER, vendit ses biens à la Ville de Colmar. Dès 1539 cette dernière dut rendre le village de Logelheim qui réintégra son ancienne seigneurie, à l'époque entre les mains de Georges de Lupfen.
Ce fut en 1563 que Lazare De Schwendi acheta la seigneurie de Hohenlandsberg à la famille de Lupfen en voie d'extinction. Le valeureux diplomate et militaire qui avait servi Charles QUINT et après 1555 son fils Philippe II d'Espagne, était déjà propriétaire des seigneuries de Burckheim, au Nord de Breisach et de celle de Triberg en Forêt-Noire. Il était également bailli castral de Breisach.
Durant les vingt années en tant que seigneur et à partir du 29 octobre 1568 en tant que Baron de Hohenlandsberg, il imprégna ses seigneuries de ses idées et les dota d'ordonnances et de règlements concernant la police, la vie économique et sociale, ainsi que la création d'hôpitaux et de maladreries. De retour de Hongrie, où il combattit les Turcs et administra les pays reconquis, il se consacra entièrement à ses propriétés. Dès son arrivée à Kientzheim, il avait fait démolir l'ancien château des Lupfen et entre 1564 et 1566 construisit les bâtiments actuels qui dans leurs très grandes lignes ont gardé leurs aspects du XVIème siècle.
Dans son testament déposé à Strasbourg, Lazare De Schwendi avait stipulé qu'après sa mort il voulait être enterré dans sa seigneurie de Hohenlandsberg à Kientzheim.
Le souvenir de ce grand homme ne s'est jamais terni à travers les siècles. Les habitants de Kientzheim le lui avaient prouvé lors de la Révolution en sauvant de la destruction son monument funéraire et en le remettant en valeur après la tourmente.
Après la mort de Lazare De Schwendi survenue le 27 mai 1583, la seigneurie passa à son fils, Jean-Guillaume. Celui-ci ainsi que son épouse moururent en janvier 1609 à Fribourg. Hélène-Eléonore, fille de Jean-Guillaume devint Baronne de Hohenlandsberg et hérita des biens de son père. Ceux-ci passèrent par son mariage en 1612 à Jacques-Louis, Comte de FURSTENBERG, HEILIGENBERG et WARTENBOURG. Après un premier veuvage, la petite fille de Lazare De Schwendi se remaria en 1630. Son second mari, Philippe-Nicolas de LEYEN, devint seigneur de Hohenlandsberg.
Au cours de la Guerre de Trente ans, de 1639 à 1646, la seigneurie était aux mains du Colonel Philippe-Eustache de HATTSTEIN, puis de sa veuve Juliane de HORNECK.
Un long procès qui opposait les deux branches des Schwendi prit fin par le jugement rendu le 16 juin 1646 par le Tribunal Impérial d'Innsbruck. Eléonore de Schwendi et son mari Nicolas de Leyen furent dépossédés de la seigneurie de Hohenlandsberg. Néanmoins, le jugement n'étant pas reconnu dans la province alsacienne devenue française, le Roi de France autorisa les époux de Leyen à reprendre possession de la seigneurie. La paix familiale était loin d'être rétablie bien au contraire ; Maximilien de Schwendi réussit à avoir gain de cause auprès de la Cour de France et devint Seigneur de Hohenlandsberg. Les Leyen quittèrent Kientzheim et s'établirent à Burckheim.
En janvier1681 les Schwendi furent définitivement dépossédés de la seigneurie et Joseph De Pons de Guiméra, Baron de Montclar, Chevalier des Ordres du Roy, Maistre de camp général de la cavalerie légère, Commandant en Chef de la Haute - et - Basse - Alsace, du Sundgau et du Brisgau,
Grand Bailli de la Préfecture Royale de Haguenau, devint le nouveau seigneur de la Baronnie de Hohenlandsberg. Ses héritiers, les De Réb‚ et les De Bourg, gardèrent les possessions jusqu'en 1712. Le 24 mars de cette même année, Louis XIV racheta la seigneurie avec cent hectares de forêts autour du Château de Hohlandsbourg. Il en fit don à la Ville de Colmar, en compensation de sa perte du Prieur‚ de Saint-Pierre, cédé au chapitre de Strasbourg.
Quant au château de Kientzheim et les autres biens immobiliers ainsi que les terres, ceux-ci avaient été attribués, le 2 juin 1690, à Ignace-Guillaume-Casimir de LEYEN, fils de Nicolas-Philippe et d’Eléonore de Schwendi. Le nouveau châtelain était venu s'installer à Kientzheim et ce fut un grand bienfaiteur de l'église et notamment lors de sa transformation et de son embellissement au début du XVIIIème siècle.
Colmar resta seigneurie de Hohenlandsberg jusqu'à la suppression des droits féodaux et des privilèges lors de la Révolution. Logelheim qui avait vécu toutes les évolutions de la seigneurie devint une commune indépendante rattachée en 1790 au Canton de Neuf-Brisach, puis, pendant une courte durée (1795-1802) à celui de Rouffach, avant de réintégrer son premier secteur administratif.
Quand le 10 mai 1986, seize communes (10 françaises, 5 allemandes et 1 belge) fondèrent à Kientzheim la "Fédération des villes de Lazare De Schwendi", la commune de Logelheim ne pouvait pas manquer à cet appel et son maire fut élu membre du comité par l'Assemblée Générale. Depuis lors, la fédération milite pour faire connaître le personnage de Lazare de Schwendi, son oeuvre et ses pensées. Logelheim a pris l'heureuse initiative de donner le nom de cet homme hors pair à une de ses nouvelles rues et de sa splendide salle polyvalente.
André HERSCHER, héraldiste, Secrétaire Général de "Fédération des villes de Lazare De Schwendi" (environ 1988)Hohlandsbourg, le château, la seigneurie
Quoi de plus évident que de dénommer le nouveau lotissement attenant à la salle des fêtes et à la rue Lazare de Schwendi, "LE HOHLANDSBOURG".
La Société France Construction a judicieusement choisi le nom de la seigneurie et du château dont le grand homme avait été, au XIVème siècle, le plus célèbre propriétaire.
Les ruines du château du Hohlandsberg, dominant une grande partie de la Haute-Alsace, s'élève à une altitude de 620 mètres, sur une montagne au sud de Wintzenheim. Le château, ou plutôt ce qui en restait, fut classé dès 1841, Monument Historique. Entre 1862 et 1869, la société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace entreprit quelques travaux de consolidation. Depuis 1987 de très importants ouvrages de sauvegarde et de restauration du plus grand château-fort du département sont entrepris sous l'égide du Conseil Général du Haut-Rhin.
Les fouilles entreprises ces dernières décennies attestent que le site avait déjà été occupé par l'homme depuis l'âge du bronze jusqu'à la période hallstadtienne. Délaissé durant des siècles la montagne reprit de l'importance au XIIIème siècle.
Lors de son voyage à Vienne, Siegfried de Gundolsheim, prévôt de Colmar, eut l'autorisation de construire un château sur la montagne près de Wintzenheim. Ce fut Rodolphe de Habsbourg qui lui donna cet accord en 1278. Suite à l'édification de la forteresse, les dissensions ne tardèrent pas et le siège du château, qui fut pris, pillé et incendié, eut lieu le 6 décembre 1281.
Le bastion passa entre les mains du roi germanique qui avait déjà d'importantes possessions en Haute-Alsace. Le monarque en fit un centre administratif qui allait devenir la seigneurie du Hohlandsberg, à laquelle sera incorporé le village de Logelheim. La seigneurie changea plusieurs fois de baillis et ce souvent en fonction des créanciers des Habsbourg.
Dès 1363 le Duc Rodolphe II d'Autriche donna en gage le Hohlandsberg pour 1000 florins aux trois frères de Ribeaupierre. Par mariage d'une descendante des Ribeaupierre, la seigneurie de "Landsberg" ou "Landsbourg" passa entre les mains de la famille de Lupfen, nobles souabes. De génération en génération cette dynastie resta seigneur durant plus de cent soixante années.
Ce fut durant cette période, notamment en 1430, que le siège de la seigneurie fut transféré à Kientzheim où fut construit le premier château à l'entrée de la ville. En 1563 les derniers de Lupfen vendirent le château et les droits sur la seigneurie au valeureux Lazare De Schwendi.
L'Empereur Ferdinand 1er ratifia l'achat. Son fils et successeur Maximilien II éleva Schwendi en 1568 à la dignité de "Baron du Saint-Empire" avec le titre de "Baron de Landperg" - Baron de Hohlandsperg, 1572 - Schwendi, mesurant l'importance du château le fit restaurer et compléta les dispositifs de défense ; il fit construire un ouvrage avancé, côté nord, particulièrement adapté à la défense par l'artillerie. Il y fit monter trois grosses bouches à feu, don de l'Empereur Maximilien II et aménagea un magasin d'armes et de munitions. Le bastion eut sa petite garnison sous le commandement d'un "capitaine de château".
En tant que parfait organisateur, Schwendi publia des règlements concernant les ouvertures et fermetures du château, le guetteur, les rondes à effectuer, les signaux en cas d'incendie. La défense du château était assurée par les habitants de villages dépendants de la seigneurie tels que Wintzenheim, Niedermorschwihr et Ingersheim. Le château du Hohlandsberg faisait également fonction de prison pour les personnes surprises lors de vols de bois dans les forêts seigneuriales et pour les sujets inculpés de crimes.
BL 1990Un peu d'histoire
Le changement de limite de notre banlieue communale opéré à l'occasion du remembrement de Sainte-Croix-en-Plaine concerne 33 ha 59 ares de terres faisant partie du canton dit "BRUCKFELD"
Si le nom de "BRUCKFELD" est facilement traduisible par "les terres près du pont", il faut savoir que le pont de Sainte-Croix-en-Plaine était, depuis ses origines romaines le lien ombilical entre Logelheim et la région proche au-delà de l'Ill, vers l'ouest. Cet unique lieu de passage restera notre moyen de communication jusqu'en 1856 où fut construit le pont de l'Ill à Logelheim, soit pas moins de dix-huit siècles durant. Pas étonnant non plus que le chemin vicinal sortant par le sud de Logelheim s'appelle le Bruckweg "chemin du pont".
Ce canton dit BRUCKFELD comprend un lieu-dit nommé HINTER DER BREIT. L'explication de ce nom sera géographique car voulant dire "derrière la partie large" de l'Ill. C'est le recoin de terres situé dans la courbe de l'Ill bien plus étroite en amont que dans la ligne droite longeant le village. Cette partie peu profonde, puisque d'étendue plus large, permettait le passage des hommes et des animaux à gué, jusqu'aux travaux d'endiguement de l'Ill, dans les années 1866-1868.
Ce lieu-dit est, en fait, énormément riche d'histoire et vaut un article.
En 378, à la fin de l'époque romaine, durant le mois de février, les Alamans franchissent le Rhin gel‚ et mettent la région à sac. Au printemps de la même année, ils reviennent, encore plus nombreux, passant le fleuve à Breisach (Mons Brisacum) et à Kembs (Cambeté). Immédiatement des légions seront dépêchées sur place ainsi que la garde des Gaules. L'empereur Gatien lui-même, avec sa garde prétorienne sera présent pour cette bataille d'une importance vitale pour Rome. L'armée impériale commandée par Nanien et le roi franc Mollobaud viennent à Horbourg (Argentovaria) en face de l'ennemi. Après divers mouvements stratégiques dans la région, la bataille aurait eu lieu, selon plusieurs historiens, dans des lieux-dits "Hinter der Breit" près de Horbourg. Or, dans la région seulement à Logelheim existe un lieu-dit de ce nom.
Une autre bataille se déroulera dans ces lieux, le 8 novembre de l'An 1178 entre Conrad II d'Urselingen, seigneur de Rapoldstein, (Ribeaupierre). Ce second fait entraînera une controverse historique jusqu'aux temps actuels où les historiens n'ont toujours pas tranché. Un fait naturel et son témoignage nous aident à établir une hypothèse plausible.
Au printemps de l'année 1840 une crue considérable de l'Ill emportera les digues rudimentaires élevées derrière le village dans le coude du cours d'eau. Cette inondation emportera la terre végétale et découvrira une énorme fosse commune, contenant plusieurs centaines de squelettes d'humains et de chevaux et des armes. Gervais BELLICAM, maire de Logelheim en 1900 s'est dit témoin de cette découverte. Il était alors âgé de sept ans et pense que les armes ressemblaient fortement à celles figurant sur le tableau de Saint Maurice. Malheureusement, par crainte de contracter une maladie épidémique, son père, François-Joseph BELLICAM, maire du village ordonnera le comblement de la fosse sans en prélever quelques échantillons de glaives, de boucliers, de roues de chars ou d'autres lances surmontées de figurines comme le racontera ce témoin à l'historien Brockhoff (entre autres).
Toujours étant que la bataille se terminera par la victoire romaine, victoire qui sera perpétuée par la frappe d'une monnaie. Le poète Ausson adressera aux vainqueurs le fameux salut "Gloire à toi qui en une seule année a rendu la paix des bords du Rhin jusqu'aux rives du Danube".
Une paix précaire puisque vingt-huit après, le 31 décembre de l'An 406, les Vandales, les Alains et les Alamans franchirent le Rhin, marquant le début des invasions et la fin de la civilisation romaine.Logelheim et les seigneurs de Girsberg
Si au fil des ans on a beaucoup parlé des seigneurs de Schwendi, administrateurs du Saint Empire Romain Germanique en Alsace et seigneurs du Hohlandsberg, entre autres propriétaires des biens civils de Logelheim, d'autres maîtres faisaient loi bien avant eux sur notre territoire.
Parmi les prédécesseurs il y avait les terribles Seigneurs de Girsberg
Seigneurs, brigands de triste mémoire, bandits de grands chemins, sans foi ni loi, des soldats certes qui, primitivement, au XIIème siècle habitaient un petit château dans le Val St Grégoire près des ruines du château dit Pflixbourg.
En 1281, ils élevèrent un château sur le territoire de l'Evêque de Strasbourg. Ce dernier fut rasé par les armées épiscopales. L'année suivante, un autre chantier des Girsberg, tout aussi illicite, fut anéanti par les sires de Hattstatt, seigneurs du coin.
Anselme de Ribeaupierre, qui appréciait les qualités militaires de ces indomptables chevaliers, les prend à son service et leur cède le château appelé "Stein", sous condition d'un serment. Ce serment aura des conditions économiques parmi lesquelles l'attribution des biens civils sur certains territoires dont Logelheim.
Jean de GIRSBERG sera le premier dynaste à se placer sous l'autorité des Ribeaupierre, élevés au rang de Princes électeurs de l'Empire. Jean de GIRSBERG meurt en 1316 au château Stein dorénavant nommé Girsberg.
Otton de GIRSBERG, son fils, sera beaucoup plus préoccupé par le bien-être et préfèrera rentabiliser ses propriétés en les louant à divers hobereaux ce qui n'améliorera pas la situation de leurs sujets dans les villages concernés tel Logelheim.
Il est facile d'imaginer la situation des habitants du village et les contraintes fiscales, les corvées, etc. Les seigneurs de GIRSBERG voulant faire du profit, les locataires des biens civils, à leur tour, voulant aussi faire un appréciable bénéfice. Il s'en suivit une telle anarchie administrative qu'en 1404 il sera nécessaire de garantir le village de Logelheim et sa communauté d'un règlement "colonger".
Un règlement précis en 17 articles qu'il serait trop long de transcrire ici. Les principaux renseignements de ce règlement nous apprennent qu'il y avait environs une vingtaine de
- paysans libres adhérents de l'organisation colongère locale.
- Que le prévôt ou maire de l'époque se nommait Hans UOL.
- Qu'à Logelheim il y avait une famille de chevaliers nommée Wetzel, successeurs des chevaliers Von Logelheim, ancêtres des seigneurs Wetzel-Massilia puis des Truchsess-Massilia d'Appenwihr. Au village la famille Wetzel possédait un petit château.
- Il y avait également une cour de ferme communale ou "Dinghof", une grande église et un hospice.
- La paroisse avait quatre filiales : Appenwihr, Sundhoffen, Weckolsheim et le Hettenschlag ainsi que l'ermitage St Marc de Blieswihr, village disparu en 1375.
- Un curé doyen, secondé par un vicaire et un chapelain, avait la charge de desservir ces communautés.
- * Le territoire de notre commune englobant Weckolsheim et le hameau du Hettenschlag s'étendait encore à quelques pâturages et forêts à glandées dans la bande rhénane vers Heiteren et Nambsheim.
Le seigneur Jean Guillaume de GIRSBERG quittera le pays pour s'établir en Suisse avec son fils Smassmann de GIRSBERG. Il héritera le caractère belliqueux de ses ancêtres. Après avoir commis de nombreux vols et pillages, après s'être querellé avec la plupart des seigneurs de la région, la quasi-totalité des biens des seigneurs de Girsberg, ruinés et déshonorés, passeront aux mains des puissants seigneurs de Ribeaupierre y compris Logelheim.
Nous sommes à quelques années de la guerre des Armagnacs, (1444) qui signifiera la fin de l'ancien village au sud-est vers le Hettenschlag. Logelheim sera détruit complètement par 500 cavaliers Armagnacs durant l'hiver 1444 particulièrement rigoureux.